Georges Mrdja

De bons souvenirs de conversations à tes côtés Djuro. Je suis reconnaissante d'avoir pu partager des moments à tes côtés ces 2 dernières années. Paix à ton âme. (photo 2023)

Deda, Jojo, Djuro, Djuradj, Georges … Papa, guerrier de la vie. Toi qui étais une force de la nature, un homme d'une dignité et d'une résilience sans pareille, tu as traversé la maladie avec une bravoure que peu auraient pu égaler. Ton courage, ton honneur et ta sagesse ont été une lumière dans nos vies, même dans les moments les plus sombres, teintés de colère et d’incompréhension. Aujourd'hui, c'est avec un cœur lourd mais aussi rempli de fierté que nous t'accompagnons jusqu'à ton dernier souffle, en suivant la tradition et les rites de notre foi orthodoxe. Tu as toujours été un exemple pour nous, un guide silencieux mais puissant. Ta vie, marquée par tant de luttes, m'a apprise à me relever, à ne jamais abandonner et à être digne dans les épreuves. Tu étais un véritable guerrier, non seulement face à la maladie, mais face à tout ce que la vie t’a imposé. Ta foi, ta persévérance et ton amour indéfectible pour nous resteront gravés dans nos âmes à jamais. Je suis honoré de t'accompagner dans ce dernier voyage, de suivre la voie que tu as tracée et de faire honneur à ton héritage. Puisses-tu reposer en paix, entouré de la même force qui t’a accompagné sur terre, et que Dieu veille sur toi, comme tu as toujours, à ta façon, veillé sur nous. C’est apaisé que tu es parti, Tu avais enfin rempli ta mission. Celle de nous mettre à l’abris, Nous avons enfin compris tes raisons. Adieu, mon papa, tu restes à jamais dans mon cœur. Puissions nous trouver la paix et la force de poursuivre notre chemin, en portant avec nous ton bel héritage.

Un joli poème pour toi Đuro qui aimais tant la nature : Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil, ....

Đuro, Un jour tu t’es avancé vers nous, le sourire aux lèvres, le cœur plein de joie. Et tu es resté cette belle personne ! Maintenant nous pleurons ta perte, car tu quittes notre vie, mais tu ne quitteras jamais nos cœurs.

Les fleurs ont été offertes sans message de condoléances.

Papa … Les premiers mots où le mot qui me vient à l’esprit pour te caractériser c’est « TRAVAIL » … Mais je me rends compte que c’est vraiment très réducteur de ma part, par rapport à la personne que tu as été. Après un peu plus de réflection, je me rends compte que je suis vraiment à coté de la plaque. Aventurier : Oui …. Tu n’as pas hésité à venir en France afin d’avoir une vie meilleure et tu nous a offert une autre vie. Travailleur : C’est ce qui ressort de tous tes emplois et postes que tu as occupé. Ambitieux : Toujours cette soif de construire et d’avancer dans la vie. Protecteur : Cumulant 2 ou 3 jobs afin de mettre ta famille à l’abri du besoin. Généreux : Jamais dans le calcul et toujours prêt à rendre service. Fidèle : Avec toutes les personnes qui ont gagné ta confiance. Bon vivant : Toujours la porte ouverte pour recevoir tes amis et tes voisins. Vrais : Toujours à dire tout haut ce que tu penses, sans peur de déranger. Pudique et discret : Avare de compliments pour tes proches. Tu m’as appris le respect, la valeur des choses, faire ce que je dois avant de faire ce que je veux et que tout acte avait une conséquence. Je me suis toujours demandé ce que tu pensais de nous, ce que tu pensais de moi… Si je n’étais pas un boulet dans ta vie ou une épine dans ton pied. Jamais de chance, toujours à joindre les deux bouts, tu as su te remettre en question tout au long de ta vie. Autodidacte, mais aussi bon élève, tu m’as suivi professionnellement sur ces dernières années. Oui ma plus grande fierté a été que tu réussisses ton CAP d’électricien et ainsi suivre mes traces dans ce métier. Mais le jour où je suis rentré dans le groupe d’intervention du ministère de la justice, tu as décidé encore une dernière fois de suivre le même chemin en te formant pour intégrer une entreprise de surveillance et de sécurité. C’est au travers de ce parcours que j’ai enfin compris que tu étais fier de moi. Arrivé à la retraite, avec une vie bien remplie, on aurait pu penser que tu avais mérité de t’arrêter et que tu puisses profiter de tes petits enfants. Mais c’est sans compter sur les nouveaux projets et les nouvelles obligations pour ta famille et ta belle famille. Tous ces gens, pendant la guerre que tu as mis à l’abris. Encore une fois tu es reparti, mais cette fois-ci en direction de la Serbie avec toujours cette soif de construire et de laisser quelques choses après ton passage. Mais malheureusement la maladie t'a stoppé net. Beaucoup de médecins et de spécialistes te donnaient une courte espérance de vie de deux à trois mois… Mais non la mort attendra… Après quatorze mois de lutte tel un guerrier au combat et un dernier voyage en Serbie que j’ai eu la chance de partager avec toi, tu t’es éteint ce mardi 21 janvier à trois heures du matin laissant derrière toi ce grand vide. Papa … Je t’aime … Je t’aime … Et je t’aime … Merci pour tout, et ne t’inquiète pas pour nous … Tu nous as rendu forts … Je suis fier de toi … Merci …

Ma mémoire se perd dans nos souvenirs commun de votre épopée familiale en France qui a commencé biensur dans notre famille à Sabazan. Djuro a marqué ce temps par sa presence, son aide incessante et docile pour Papa . Ça a été et reste pour moi des jours très heureux! Des rires , de la tendresse envers vous tous, des parties d'échec enflammés avec vos cousins et "Djuoro" pardon pour l'orthographe, des accompagnements et moments de parage etc...vous avez toute mon amitié sincère et mon affection . Je vous embrasse Benoit Pinon